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LOSC, gare aux Loups !

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Au moment de remplir les planches du classique Le Loup est revenu en 1994, Geoffroy de Pennart était à mille lieux d’imaginer un jour que son conte pour enfants pourrait devenir réalité un mardi soir de Ligue des champions. Dans sa BD, Monsieur Lapin voit dans le journal que le loup est revenu en ville et invite alors un à un tous ses amis chez lui pour se protéger du monstre. Avant de lui sauter dessus et de transformer la bête en un véritable agneau. Une métaphore qui conviendrait parfaitement à Jocelyn Gourvennec et ses hommes au moment où les Loups de Wolfsburg s’apprêtent à toquer très fort à la porte du stade Pierre-Mauroy. Avec des rangées de dents blanches aiguisées à souhait.

Faire mieux qu’en 2019

Si Jocelyn Gourvennec n’a pas grand-chose à voir avec Monsieur Lapin, le coach lillois partage néanmoins un trait de caractère avec le mammifère herbivore : alors que la maison LOSC a de la fumée qui s’échappe de sa toiture, l’heure est à l’union sacrée et à la prise de responsabilité individuelle et collective. « C’est un honneur de jouer la Ligue des champions et il faut être à la hauteur de ce rendez-vous, expliquait le coach des Dogues en conférence de presse. Pour être à la hauteur, il faut se mobiliser. Que chacun individuellement se mobilise encore plus et hausse son niveau d’exigence. C’est de ça dont on a surtout besoin aujourd’hui. Si on y parvient, et on l’a déjà montré depuis le début de saison, on est capables de faire de très belles choses. » Son homme fort au milieu de terrain, Benjamin André, ne disait pas autre chose de son équipe qui a déjà pris onze buts en cinq matchs de Ligue 1 depuis le coup d’envoi du championnat : « Chacun doit élever son niveau physique, son niveau mental, sa détermination. Et là, je parle pour tout le monde car je crois qu’on fait tous un peu moins […] On a besoin de faire beaucoup plus de courses, beaucoup plus de replacements, d’être beaucoup plus agressifs dans les duels. On le sait tous. » Bref, retrouver ce qui faisait la beauté et la force de l’équipe devenue championne l’an dernier.

Alors que le club souffle cette année les vingt bougies de son premier tour de piste en Ligue des champions – et au passage de ce formidable coup franc de Johnny Ecker au Tardini de Parme en tour préliminaire -, rééditer la piètre campagne de 2019-2020 (un seul point) ferait tâche. Encore plus en tant que champion en titre, encore plus quand Wolfsburg, Salzbourg et Séville ont pris la place de l’Ajax, de Valence et de Chelsea. Et même si le début de saison du LOSC est compliqué, un bon résultat face aux Allemands suivi d’un succès ce samedi à Lens dans le derby pourrait radicalement changer le visage d’une équipe qui peine encore à retrouver la solidité et l’efficacité de sa magnifique saison passée.

Un leader à faire chuter

À Lille, la prise de conscience que le danger est là est un début, mais maintenant, il va falloir agir. Car en face, Wolfsburg débarque dans le Nord avec la ferme envie de refaire le coup de 2014 où Kevin De Bruyne, Ivan Perišić et (déjà) Josuha Guilavogui avaient dépecé le dogue dans sa niche (0-3). Sept ans plus tard, Wolfsburg est un mur quasi-infranchissable avec Maxence Lacroix dans le rôle de la tour de guet. Une preuve ? Après quatre journées, le club de Basse-Saxe trône en tête de la Bundesliga avec sans faute au compteur et surtout un seul pion encaissé. Un joli fait d’armes sur les terres des « bundesfrappes » qui fait écho aux quatorze clean sheets de son portier belge Koen Casteels la saison passée (dont sept de suite !).

Pas de quoi pour autant filer un excès de confiance pour les gars de Mark van Bommel. Parole de coach : « Je ne sais pas vraiment ce qui se passe dans le championnat français et au sein du club, peut-être que ce sont leurs adversaires qui ont été très forts… Mais Lille est une équipe très forte, qui joue en bloc. Ce n’est pas pour rien s’ils ont été champions de France l’an dernier. C’est sûr qu’on ne va pas les sous-estimer. » En attendant de savoir si Lille va tenir ce premier choc, Gourvennec va devoir une nouvelle fois se passer des services de Renato Sanches ou de Jonathan Bamba. Et devrait même, selon L’Équipe, aligner le même onze qui est reparti bredouille de Lorient (2-1). Peu importe les têtes qui sortiront du tunnel quelques instants avant que la petite musique ne caressent les oreilles du public lillois : l’ambition sera la même. Celle de donner des maux de ventre à un loup qui, quoi qu’il arrive, s’invitera à sa table.

Par Andrea Chazy, à Lille

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