Présidence FIF: enfin une bonne nouvelle pour Didier Drogba
Candidat à la présidence de la Fédération internationale de football (FIF), Didier Drogba est désormais fixé sur son sort. Le comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de foot a fixé au 23 avril prochain la date de l’Assemblée générale élective, devant élire le nouveau président de la FIF.
À l’instar de Didier Drogba, les candidats en course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football sont désormais fixés sur leur sort. La date de l’élection du nouveau président de la FIF est désormais connue. En effet, à travers un communiqué publié mercredi sur son site officiel, le comité de normalisation de l’instance a annoncé que l’Assemblée générale élective, chargée d’élire le président, aura lieu le 23 avril prochain.
Mais avant cette date, le comité de normalisation va tenir le 5 avril prochain une Assemblé générale modificative pour entériner les modifications apportées aux nouveaux statuts de la fédération dont le parrainage des candidats à la présidence de la part des clubs, avec catégorisation, qui désavantagent certains candidats dont Drogba.
A l’issue d’une séance de travail, le comité de normalisation, les clubs et les groupements d’intérêts ainsi que les représentants des potentiels candidats, lors d' »échanges, francs et directs, ont permis de trouver une issue pour lever le blocage lié à la question des parrainages.». Jusqu’à présent, l’article 47.3 obligeait chaque candidat à présenter une liste incluant les parrainages de «huit (8) membres actifs de la FIF, à savoir trois (3) clubs évoluant en L1, deux (2) clubs évoluant en D2, deux (2) clubs évoluant en D3 et un (1) groupement d’intérêts du football.» La FIFA et la CAF ont récemment exigé de «modifier cette disposition, soit en supprimant le parrainage, soit en revenant à un système de parrainages sans catégorisation».
Drogba ne se voit pas comme un problème
Dans cette course à la présidence de la FIF, Drogba fait face à l’opposition de plusieurs acteurs du football ivoirien. Une adversité qu’il juge normale, mais pas saine. « Il y a une adversité certes et il en faut. Mais malheureusement, ce n’est pas sain. », a fustigé l’ancien footballeur lors d’une interview accordée à la fondation Friedrich Nauman,
« Personne jusqu’à présent ne m’a attaqué sur mon programme. C’est que quelque part, je suis comme dans le vrai. Et si on m’attaque sur autre chose que mon programme, c’est que je dérange. Pourquoi je dérange ? Je viens avec l’intention d’aider mon football, comment je peux déranger ? Je me pose des questions qui méritent des réponses », a-t-il ajouté.