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C’était le 5 mars 2014. A l’occasion d’un match amical face aux Pays-Bas au Stade de France, Didier Deschamps se décidait à lancer Antoine Griezmann dans le grand bain. Avec Karim Benzema et Mathieu Valbuena pour le soutenir sur le front de l’attaque. Une première sélection intéressante à 22 ans à défaut d’être totalement convaincante pour celui qui évoluait alors à la Real Sociedad. Numéro 11 dans le dos et coupe de premier de la classe, Griezmann s’était surtout montré percutant sur le côté gauche, et le public tricolore, séduit, avait accompagné sa sortie du terrain par des applaudissements nourris. Les buteurs ce soir-là : Blaise Matuidi et Benzema pour une victoire 2-0.
Depuis cette grande première il y a plus de sept ans, Griezmann a connu un sacré parcours international. De ses larmes qui l’avaient fait entrer dans le cœur des Français en 2014, après l’élimination en quart de finale de la Coupe du monde contre l’Allemagne, au titre de Moscou en 2018, en passant par son immense déception née de la défaite en finale de l’Euro 2016. Devenu un patron de cette équipe et une pièce-maîtresse de Didier Deschamps qu’importe l’adversaire ou le système mis en place, au point d’être parfois considéré comme le « chouchou » du sélectionneur, l’élégant gaucher affiche des statistiques qui forcent le respect. En 99 sélections, Griezmann c’est 84 titularisations, 41 buts, 20 passes décisives et 56 matchs d’affilée, série en cours.