La Chronique de Yves de Fréau : Des questions sur le football togolais, des fleurs pour le représentant botswanais
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Avant toute chose, le bilan des clubs représentant leurs différents pays dans les compétitions de la CAF, Ligue des champions et Coupe de la Confédération, lors du premier tour des préliminaires, achevé le week-end des 18 et 19 septembre dernier. Première chose remarquable, l’énormité de l’échec du Togo et d’une ville, Kara, dont les deux représentants, sont déjà effacés des tablettes de ces challenges. L’équipe championne, l’Association Sportive de la Kozah (Asko), laminée, 3-0, à l’aller à Moronvia, par le LPRC Oilers du Liberia, n’a pu faire au retour à Lomé qu’un résultat nettement insuffisant, 2-1. L’impensable, lors de la même soirée dominicale du 19 septembre 2021, a été le calice ingurgité aux populations togolaises, à travers l’ASCK du Togo, par l’ASAC Concorde de Mauritanie, jusqu’à la lie, 4-0. Un score humiliant, mais en plus, qu’il vient d’être infligé par un club mauritanien, venant de nulle part. Forcément, ça interpelle la gestion, l’organisation et même le sens donné au championnat d’élite du Togo.
Ce pays qui en vérité, a beaucoup de peines à sécher les larmes de la capitation de sa sélection par Claude Le Roy, dont le cadavre -de ladite sélection- hante quotidiennement les esprits nationaux, et se permet au premier tour, à peine des préliminaires des compétitions africaines des clubs (Asko et ASCK), de ne plus exister ! Sur cette question et celle du championnat togolais, on a cru lire quelque part, que beaucoup de malversations l’empêchent même de respirer. Et puis, il se dit que, une minorité de présidents de clubs (membres de FTF mêmes), au lieu de se soucier du travail et de l’évolution de leur formation, passent à côté. Conclusions, la corruption s’est invitée dans le jeu, surtout au niveau de l’arbitrage, épaulé par de véreux commissaires aux matchs. Ainsi, sur toute la surface togolaise, et que ce soit en première ou en deuxième divisions, c’est l’argent qui dicte les règles sur les terrains. D’où les éliminations précoces, le même dimanche de ce qu’ils prétendent là-bas, les deux meilleurs de leur championnat de première division. Une véritable hécatombe !
Alors, face à la dégradation de ce qu’il se passe au Togo, la décence demande sportivement que le Chroniqueur tourne la tête juste d’abord, du côté de ses voisins naturels. Et étant donné que le destin a placé ce pays, comme situé au nord par le Burkina-Faso, au sud par le Golfe de Guinée, à l’est par le Bénin et à l’ouest par le Ghana, toute explication est possible. Les yeux écarquillés, toute la planète saura, qui du Togo ou des autres, qui paressent en football, et qui de ses voisins…naturels, destinés à se mettre à contre-courant de l’émancipation ? Du moins, en matière de…football. Juste ! L’étude globale, des résultats obtenus par chacun des représentants des pays voisins du Togo, donne pour le pays des Hommes Intègres, une double défaite de l’AS Sonabel face au Stade Malien, 1-0 sur ses propres installations, puis 3-0, à Bamako, en Ligue des champions. Le même Burkina-Faso, au niveau du premier tour des préliminaires de la Coupe de la Confédération, a su tirer son épingle de jeu, en éliminant le club ivoirien, FC San Pedro par l’ASFA Yennenga, 0-0, puis 2-1.