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Qualifiée pour les barrages des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 grâce à sa victoire de dimanche face au Bénin (2-0), la RD Congo ne s’est pas épargnée un certain nombre de polémiques. Outre le penalty généreux qui a débouché sur l’ouverture du score, le sélectionneur des Léopards, Hector Cuper, se retrouve pointé du doigt pour avoir réalisé ses remplacements sur 4 sessions différentes (Kayembe est entré à la 63e, Malango à la 74e, Muleka à la 84e et Kayamba à la 90e), soit une de plus que les trois autorisées par la FIFA.
Alors que cette entorse au règlement pourrait inciter le Bénin à déposer un recours, la Fédération congolaise (Fecofa) refuse de s’alarmer. «La partie béninoise n’a formulé aucune réserve. Règlementairement, celle-ci devait s’opérer deux heures après le coup de sifflet final de l’arbitre et être confirmée dans le 24 heures», a assuré le secrétaire général de la FECOFA, Belge Situtala, dans l’émission Radio Foot Internationale de RFI. «Même si le Bénin, dans le cas d’espèce, avait formulé des réserves, nous rentrons dans les Lois du Jeu. Quand une rencontre se déroule, l’autorité, c’est-à-dire l’arbitre de réserve, a la responsabilité du contrôle des procédures des remplacements. Cela signifie que, quand l’entraîneur propose et que le 4e arbitre approuve, je ne vois pas en quoi cela peut engager la responsabilité de l’entraîneur et à partir de là de la sélection. A ce stade, je peux affirmer, sans ombrage, que le résultat acquis sur terrain est irrévocable et aucune procédure de la sélection béninoise ne pourra prospérer sur le sujet.»
La jurisprudence va d’ailleurs dans le sens des Congolais. En novembre 2020, dans les éliminatoires de la CAN 2021, la Libye, après sa défaite contre la Guinée Equatoriale (2-3), avait en effet déposé un recours pour protester contre les changements sur 4 sessions différentes effectués par son adversaire. La CAF avait rejeté cette requête et tout porte à croire qu’elle en ferait donc de même en cas de recours du Bénin.