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Jules Koundé ne s’en cache pas. Evoluer comme latéral droit n’est pas franchement ce qu’il préfère. C’est dans l’axe qu’il se sent le plus à l’aise. C’est pourtant sur le côté qu’il a été utilisé à ses débuts en sélection par Didier Deschamps. Pas une grande réussite. Face au Portugal (2-2), à l’Euro, il était apparu en grande souffrance pour sa première titularisation, avec un penalty offert aux coéquipiers de Cristiano Ronaldo pour une main dans la surface. Il avait à nouveau plombé les Bleus début septembre en étant exclu contre la Bosnie-Herzégovine (1-1) pour un gros excès d’engagement en début de seconde période. Depuis, le Sévillan de 22 ans s’est bien rattrapé avec de solides prestations en Ligue des nations face à la Belgique (3-2) et l’Espagne (2-1).
Deux matchs où il a répondu présent comme axial droit au sein d’une défense à trois centraux. « Est-ce que je suis plus en confiance ? Oui, je pense que ça vient du fait d’avoir des automatismes dans cette position (défenseur central). C’est une position que j’occupe régulièrement en club. Forcément, c’est plus naturel. J’essaie toujours de parler sur le terrain, ça part des défenseurs centraux parce qu’on a tout le jeu devant nous. J’essaie de guider et replacer mes partenaires », a confié l’ancien Bordelais ce jeudi en conférence de presse, à deux jours de France-Kazakhstan (20h45). Lucide, il a reconnu avoir vécu des « débuts un peu compliqués » chez les Bleus, « pas parce que le maillot était lourd à porter, pour d’autres raisons ».