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Sous les yeux de 500 privilégiés présents au bord du terrain, Siya Kolisi, Eben Etzebeth ou encore François Steyn enchaînent les exercices sur la pelouse du stade Paul Meyer à Saint-Maur-des-Fossés. Au sud-est de Paris. Ces fans de rugby ou simples curieux assistent avec enthousiasme à l’entraînement des champions du monde en titre: les Sud-Africains. « Ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir les meilleurs joueurs mondiaux, s’exclame Ethan, maillot des Springboks sur le dos. On espère avoir des photos ou des autographes » Les « Sudafs » ont investi cette paisible ville du Val-de-Marne pendant une semaine, avant leur tournée de novembre en Europe. « C’est impressionnant. Moi-même je suis Sud-Africain, ça fait super plaisir, sourit Chris. Leur précision, leur taille, leur vitesse, c’est une grande chance de les voir. » A côté, Morgan est heureux d’admirer son « équipe préférée en vrai ».
Mais pourquoi sont-ils venus ici avant d’affronter le Pays de Galles, l’Écosse et l’Angleterre ? « Nous avons candidaté pour accueillir une équipe, peu importe laquelle, lors de la Coupe du Monde 2023 en France, explique le maire Sylvain Berrios. Et Saint-Maur-des-Fossés a été retenu comme un site sélectionnable pour accueillir de grandes équipes ». Alors quand les Springboks ont demandé un endroit où s’entraîner quelques jours, « la ville de Saint-Maur a été proposée. C’est le comité d’organisation de la Coupe du Monde de rugby 2023 qui fait le lien entre nous et les différentes équipes, en l’occurrence l’Afrique du Sud aujourd’hui. »