[ad_1]
29 ans après le drame de Furiani qui a coûté la vie à 19 personnes présentes au stade Armand-Cesari, lors de la demi-finale de Coupe de France entre Bastia et l’OM en 1992, le Sénat a décidé que plus aucun match de football professionnel ne serait disputé en France à cette date. Un soulagement pour le vice-président du collectif des victimes du drame de Furiani, Bastien Dumas-Paoli: « C’est un soulagement doublé d’un sentiment d’apaisement, après toutes ces années de combat, confie-t-il à RMC Sport. C’est pour nous le fait de graver dans le marbre ce jour-là. »
Bastien Dumas-Paoli, qui a perdu son père lors de cette catastrophe, a tout de même regretté de ne pas avoir pu obtenir cette mesure de la part des instances de foot, en dénonçant la domination du business dans ce sport: « Le problème est que la politique des instances du foot c’est « the show must go on ». (…) Ça a pris autant de temps car je pense qu’il y a des raisons financières qui poussent les instances du foot français à nous éconduire systématiquement sur cette question-là. Le dialogue avec le FFF et la LFP était impossible. C’est pour ça qu’on en est arrivé là. On a été obligé d’aller sur le terrain politique », a-t-il regretté.