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La question est posée cash. Comme une petite provocation. « Avez-vous du mal trouver le sommeil après cette affaire? » Et la réponse de Jaume Roures tombe aussi sec: « Non, je dors comme un bébé ». Un an après le fiasco Mediapro, l’homme d’affaires espagnol ne nourrit aucun remord sur cet épisode qui a mis le football français en grand danger. C’est ce qu’il a expliqué au New York Times, le mois dernier, en marge de son audition à l’Assemblée nationale. Le patron de Mediapro, qui a vu ses autres activités repartir à la hausse ces derniers mois, s’est présenté devant les membres de la mission d’information parlementaire sur les droits TV des manifestations sportives (crée en mai dernier).
L’occasion de revenir en détail sur son passage mouvementé dans l’univers de la Ligue 1. Après avoir acquis les droits de diffusion du championnat de France en 2018 pour un montant record (plus d’un milliard d’euros), Mediapro, soutenu par des capitaux chinois, s’est rapidement retiré au moment d’assumer sa part du contrat l’an passé. Roures a suspendu les paiements programmés, en demandant à renégocier le deal en raison de la crise du Covid-19.