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CAN 2022 : le portier égyptien Gabaski accusé de jouer « avec la magie noire »

Auteur notamment de deux arrêts lors des tirs au but face au Cameroun en demi-finale (0-0, 3-1 aux t.a.b.), Gabaski est incontestablement l’un des grands artisans du parcours assez reluisant de l’Egypte à cette CAN 2022. Une prestation qui fait cependant polémique……au Cameroun.

S’il n’a pas remporté le titre de meilleur gardien de but de la CAN 2022, remis au Sénégalais Edouard Mendy, Gabaski mérite amplement de décrocher ce titre. Le portier égyptien a presque qualifié à lui tout seul son équipe en finale du tournoi, en bloquant deux tirs au but face au Cameroun en demi-finale (0-0, 3-1 aux t.a.b.).

Impériale dans sa cage, Mohamed Qotb Abou Gabal Ali, de son vrai nom, a écœuré les attaquants camerounais. Ni Vincent Aboubakar, ni Karl Toko Ekambi, encore moins Christian Bassogog n’ont réussi à tromper ce Pharaon aux gants fermes. Pourtant numéro 2 dans la hiérarchie, Gabaski ne devrait pas jouer la compétition mais le destin en a décidé autrement.

On ne l’a vu qu’à la 88e minute du huitième de finale contre la Côte d’Ivoire (0-0, 5-4 aux t.a.b.) pour suppléer le titulaire Mohamed El-Shenawy, blessé. Lors de la séance des tirs au but, déjà, il s’était montré décisif en repoussant la tentative de l’Ivoirien Éric Bailly.

Le secret de son succès : il possède la particularité de déposer, avant les séances de tirs au but, des post-it sur ses bouteilles d’eau. Dessus, on lui a noté les habitudes de frappe de ses adversaires. Une stratégie pour déstabiliser l’adversaire? Cela semble en tout cas marcher puisque Sadio Mané y est aussi pris au piège en ratant un penalty en début de partie lors de la finale Sénégal-Egypte, remportée par les Lions de la Téranga.

Mais pour certains spectateurs, notamment camerounais, le portier égyptien joue « avec la magie noire ». D’autres pensent même que le gardien de but de Zamalek récite des incantations pour endormir ses adversaires qui deviennent impuissants devant les cages. Une accusation qui ne plaît pas du tout à Moussa Njoya. Le politologue, dans un post sur sa page Facebook, défend Gabaski en indiquant que « la vraie magie, c’est le travail ».

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