Cameroun : la police recherche « activement » des plaques d’immatriculation volées sur l’un des véhicules de la CAN
La police camerounaise a lancé un avis de recherche pour retrouver des plaques d’immatriculation dérobées sur un véhicule de la CAN 2022 aux fins de saboter la compétition.
Décidément, cette 33è édition de la Coupe d’Afrique aura été pleine de surprises. Entre problème d’organisations, l’arbitrage et la polémique sur les tests Covid, chacun a droit à sa tasse. Jugez-en vous-même.
Dans un communiqué publié cette semaine, la police camerounaise a annoncé rechercher « activement » dans le pays et notamment dans le département du Fako, des plaques d’immatriculation dérobées sur l’un des véhicules de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui s’achève dimanche prochain. Selon le commissariat central de Buéa, dans le Sud-Ouest, les plaques auraient été volées sur l’une des voitures de service, le 18 janvier dernier au lieu-dit WDC à Mile 17, à Buea.
« Elles sont susceptibles d’être utilisées à des fins criminelles sur les sites de la CAN dans les villes où la compétition se poursuit », peut-on lire dans le document signé du commissaire de police principal, Paulin Moantsouog Mempou, adjoint au commissaire central de la ville. Ce dernier demande aux éléments qu’en cas de découverte, d’interpeller le conducteur et de conduire ledit véhicule dans un poste de police ou de gendarmerie le plus proche.
En proie à un conflit armé entre les forces loyalistes et les séparatistes anglophones, la région du Sud-Ouest (avec le Nord-Ouest) est l’une des plus instables du Cameroun où plus d’une centaine de personnes ont déjà trouvé la mort dans ces affrontements sanglants.
Certains groupes rebelles avaient même menacé de perturber le déroulement de la CAN, promettant des actions d’éclat. Le gouvernement avait assuré que toutes les mesures sécuritaires ont été prises pour sécuriser les populations et leurs biens lors de la compétition, notamment à Limbe qui a accueilli les équipes du groupe F.