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CAN 2022 : « On marchait sur les gens », les tristes témoignages sur le drame au stade d’Olembé

Des témoins de la scène ont raconté l’incident meurtrier survenu lundi devant le stade d’Olembé, quelques heures avant le match Cameroun vs Comores (2-1) en huitième de finale de la CAN 2022. Un événement malheureux qui a fait huit morts et des dizaines de blessés.

Le match des huitièmes de finale de la CAN 2022 entre le Cameroun et le Comores (2-1 en faveur du Cameroun) lundi , a été entaché par un événement malheureux survenu quelques heures avant le coup d’envoi. Un drame né d’une bousculade à l’entrée du stade Olembé et qui a coûté la vie à plusieurs personnes.

Selon un communiqué du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, le bilan est de 8 morts et 38 blessés dont 31 légers et 7 graves. « Toutes les victimes sont gratuitement prises en charge sous instructions du chef de l’État » , précise le porte-parole du gouvernement dans son communiqué. Une enquête est ouverte pour faire la lumière de cette tragique bousculade, a annoncé Emmanuel Sadi qui précise que les morts ont été conduits à la morgue de l’hôpital militaire et les blessés dans quatre hôpitaux de Yaoundé.

Des témoins ayant assisté au drame racontent la terrible scène. « Je me suis retrouvé près du portail, du bon côté et c’est alors qu’un jeune de la sécurité a ouvert les portes. Quelqu’un de la sécurité lui a dit de ne pas le faire. Mais c’était trop tard (..) Et c’est là que la personne a ouvert complètement la deuxième porte du portail et tout le monde s’est précipité. Ça tombait de partout. Il y avait des femmes, des jeunes et ça criait, ça pleurait », a témoigné le journaliste Kassim Oumouri, dans les colonnes de L’Equipe.

« Quand je suis sorti une demi-heure avant le coup d’envoi, le stade n’était pas plein au quart, la plupart des gens étaient encore à l’extérieur, il y avait une grande foule. On a renforcé le processus de checking, ce qui a retardé l’entrée des spectateurs. Et à un moment les gens sont venus en masse en voulant entrer, les forces de l’ordre ont exigé qu’on ne fasse passer qu’une personne à la fois, et il y a eu une bousculade », a confié pour sa part le journaliste camerounais André Mirabeau Mahop sur Canal International 2.

« Les barrières de sécurité ont été poussées d’un côté et sont tombées sur les gens. Les gens à gauche ont fait tomber la barrière sur les gens à droite et leur ont marché dessus. C’est ce qui a causé le drame. (…) J’ai vu plusieurs dizaines de personnes allongées sur le sol un quart d’heure avant le coup d’envoi, ça allait dans tous les sens… Je ne savais pas s’il y avait des morts ou pas, mais j’ai vu des dizaines de personnes allongées », a conclu le journaliste.

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