CAN 2022: la CAF réagit à l’incident meurtrier au stade Olembé
La Confédération africaine de football (CAF) a réagi au drame survenu lundi devant le stade Olembé, un peu avant le match entre le Cameroun et les Comores (2-1) en huitième de finale de la CAN 2022. Un incident qui a fait plusieurs morts et des blessés graves.
Plusieurs supporters ont trouvé la mort lundi au stade d’Olembé à Yaoundé, un peu avant le match entre le Cameroun et les Comores (2-1), comptant pour la huitième de finale de la CAN 2022. Une tragédie née d’une bousculade meurtrière au niveau de l’une des portes du stade qui a abrité ce match soldé par une victoire des Lions Indomptables (2-1) contre les Cœlacanthes qui ont joué la partie sans gardien de but.
Selon un communiqué du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, le bilan est de 8 morts et 38 blessés dont 31 légers et 7 graves. « Toutes les victimes sont gratuitement prises en charge sous instructions du chef de l’État, précise le porte-parole du gouvernement dans son communiqué. Une enquête est ouverte pour faire la lumière de cette tragique bousculade, a annoncé Emmanuel Sadi qui précise que les morts ont été conduits à la morgue de l’hôpital militaire et les blessés dans quatre hôpitaux de Yaoundé.
Dans un communiqué officiel, la Confédération Africaine de Football (CAF) a aussi réagi à cet incident meurtrier. L’instance faîtière du foot sur le continent assure qu’elle a ouvert une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame.
« La CAF a pris connaissance des incidents survenus au stade d’Olembe, ce soir, 24 janvier 2022, pendant le match de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies opposant le Cameroun, pays hôte, aux Comores. La CAF enquête actuellement sur la situation afin d’obtenir plus de détails sur ces incidents. Nous sommes en communication constante avec les autorités camerounaises et le comité local d’organisation. Ce soir, le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a dépêché le Secrétaire Général, Veron Mosengo-Omba, au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé », a réagi la CAF.