CAN 2022: «Je n’ai pas de lait pour mon café», les plaintes hilarantes du sélectionneur du Malawi
En conférence de presse ce lundi, la veille de la huitième de finale de la CAN 2022 contre le Maroc, le sélectionneur du Malawi, Meck Andrew Mwase, a fustigé les ratés constatés dans l’organisation de ce tournoi. Le technicien malawites s’est même allé dans des dénonciations loufoques.
Le Malawi affronte le Maroc ce mardi au stade Ahmadou-Ahidjo, dans le cadre de la huitième de finale de la CAN 2022. Un match décisif pour les Flammes qui n’ont jamais dépassé cette étape de la compétition. Auteurs de deux victoires-contre le Ghana (1-0) et les Comores (2-0)-et d’un nul face au Gabon (2-2) en phase de groupe, les Lions de l’Atlas partent largement favori contre les Malawites qui doivent leur qualification à leur place dans les quatre meilleurs troisièmes. Mais ces derniers veulent s’appuyer sur leur match contre le Sénégal (0-0) pour surprendre l’équipe maghrébine.
En conférence de presse ce lundi, le sélectionneur national Meck Andrew Mwase est longuement revenu sur cette rencontre et l’importance qu’elle revêt pour les siens. Mais très vite, l’échange avec les hommes des médias s’est tourné vers l’organisation du tournoi. Visiblement très remonté contre le comité d’organisation, le coach malawite a fustigé le traitement que subit son équipe au Cameroun, estimant que ses hommes sont traités comme des citoyens de seconde zone.
«On est traité comme des citoyens de seconde zone. Je n’ai pas de lait pour mon café. On n’a pas accès à la machine de lavage. Mes joueurs lavent eux-mêmes leurs habits. Imaginez-vous que Sadio Mané puisse laver lui-même ses habits lors d’une compétition ?», s’est indigné le technicien roumain.
Hier, le sélectionneur de la Gambie, Tom Saintfiet avait également taclé les organisateurs concernant certains problèmes à son hôtel. «Nous avons six joueurs qui dorment dans une même chambre en plein Covid. Il y’a un manque de logistique à cette Coupe d’Afrique des Nations. On voyage toujours deux heures avant chaque match. On n’est pas respecté par l’organisation et c’est vraiment dommage. J’ai travaillé 14 ans en Afrique mais c’est du jamais vu», dénonçait le technicien Belge Tom Saintfiet.