Volley: "C’est insupportable", le président de la LNV exaspéré par le manque de diffuseur pour la LAM
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On redécouvre aujourd’hui ce qu’on devrait toujours adorer mais que la force de l’habitude nous avait fait oublier : les matches dans les salles. Des salles combles tant dans les championnats féminins que masculins avec une hausse de 10% du nombre moyen de spectateurs par rapport aux années passées. Sportivement, les salles sont redevenues le septième homme des matches car on voit qu’il est plus difficile de gagner à l’extérieur. Avec la sortie de la crise sanitaire et la baisse annoncée du public dans les salles de spectacle et de cinéma, nous n’étions pas assurés de cette dynamique. Mais les salles sont redevenues des lieux de partage où les hommes et femmes ont retrouvé un peu de chaleur sociale. Les fans, anciens et nouveaux, ont répondu présent.
C’est triste quand on voit qu’à Paris, Sète, Tourcoing et ailleurs, il n’y a plus de place pour nos équipes de jeunes. Il faut des solutions intelligentes. Quand on ne peut pas entrer par la porte, on passe par la fenêtre. Alors soit on attend par magie que des fans de volley créent eux-mêmes des clubs (mais bon, il ne faut pas trop y croire !) soit on aide les gens à créer des clubs ex-nihilo. Les structures existantes sont saturées et il faut aujourd’hui 20.000 euros pour créer un club. Il nous faudrait 2 millions d’euros pour créer une centaine de clubs. Le handball, bien avant nous, a compris l’importance de ce maillage du territoire français, bien aidé en cela par les succès olympiques, mondiaux et européens depuis 30 ans du handball tricolore depuis les Barjots. J’espère qu’il ne nous faudra pas attendre 60 ans pour gagner une autre médaille olympique.