NBA: le propriétaire de Phoenix soupçonné de racisme et de sexisme
D’après les informations rapportées par RMC Sports, la NBA a ouvert ce jeudi, une enquête sur le propriétaire des Phoenix Robert Sarver, soupçonné de racisme et de sexisme, après la publication d’un article de ESPN.
Suivant une enquête de ESPN (avec 70 interviews d’anciens employés), la NBA a ouvert une enquête sur des allégations de racisme et de sexisme visant le propriétaire des Phonix Robert Sarver, également pointé pour avoir instauré un environnement de travail toxique.
Interviews with more than 70 current and former Phoenix Suns employees revealed accusations of racism and misogyny against owner Robert Sarver.
— ESPN (@espn) November 4, 2021
Full investigative story from @Baxter: https://t.co/yxVZVMS3EK pic.twitter.com/yu9d5HNSAI
« Les allégations contenues dans l’article d’ESPN sont extrêmement graves, et nous avons demandé au cabinet d’avocats Wachtell Lipton de lancer une enquête approfondie. Une fois l’enquête terminée, ses conclusions permettront à la Ligue de mener d’éventuelles actions » a déclaré l’instance du basket américain, dans un communiqué.
Dans cette enquête qui remonte à 2004, date de son rachat de la franchise, les allégations sont nombreuses et ont été formulées par plus de 70 employés anciens et actuels des Suns, la plupart sous couvert d’anonymat.
Le propriétaire des Phoenix a rejeté toutes les accusations
Robert Saver juge toutes ces accusations mensongères, et se dit prêt à accueillir une enquête de la NBA:
« Au lieu de rapporter la vérité, cette histoire est basée sur des fausses déclarations. Maintenant, nous sommes dans la position de devoir réfuter des choses qui ne sont pas arrivées. A ce stade, j’accueillerais volontiers une enquête impartiale de la NBA, qui pourrait s’avérer notre seul moyen de blanchir mon nom et la réputation d’un club dont je suis si fier », a-t-il déclaré.
Il a été entendu par la Ligue, qui n’a pas « reçu de plainte pour mauvaise conduite de la part de membres des Suns », a précisé son porte-parole, Mike Bass. Les allégations auxquelles fait face Sarver, si elles s’avéraient fondées, pourraient avoir de sérieuses conséquences.
