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(Sourire) Oui, il y a un peu de soulagement. Il faut remettre les choses en perspective. Il y a eu beaucoup d’affolement auquel nous avons essayé de ne pas céder. On a conscience qu’il y a beaucoup d’attentes envers le club. Nous n’étions qu’au début de saison. La saison dernière, nous avions connu deux déconvenues contre Bayonne et le Racing sur nos premières réceptions. Oui, il y a du soulagement car une pression était tombée sur le club et il fallait inverser la spirale. Sur ce match, nous avons davantage joué à notre vrai niveau, même si on laisse des occasions en route, ce qui est le signe d’une équipe pas encore totalement en confiance. J’espère qu’on pourra gagner en régularité et en termes d’engagement de la part des joueurs pour retrouver un peu de sérénité dans les semaines à venir.
On ne l’a pas identifié, sinon on aurait travaillé dessus. Ce serait trop simple. Peut-être qu’on s’est un peu trop reposé sur notre fin de saison dernière, en se disant que ça allait rouler tout seul. La préparation, les deux matchs amicaux gagnés contre Brive et Montpellier nous ont peut-être bercé avec certaines illusions. Nous sommes tombés de notre piédestal sur le match inaugural contre le Racing. Après, les choses se sont mal engagées, même si perdre à Bordeaux ce n’est pas forcément une honte. Ce qui a posé problème, c’est plus la performance à Toulon. On a eu le sentiment d’une démission ou en tout cas d’un manque de rébellion de notre équipe. Heureusement qu’il y a eu cette réaction contre Castres. Nous avons peut-être été un peu trop naïfs, mais il faut rappeler que nous avons un groupe jeune. Nous sommes dans la phase deux de notre projet, avec l’arrivée de Gonzalo (Quesada) la saison dernière, une équipe en train de se construire. On ne peut que s’améliorer.