Paris et le trio Messi-Neymar-Mbappé à l'arrêt à Bruges
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Club Bruges 1-1 Paris Saint-Germain
Buts : Vanaken (27e) pour Bruges // Herrera (16e) pour le PSG
Un mois de fantasmes, de systèmes tactiques plus fous les uns que les autres avec des étoiles plein les yeux… Un mois à imaginer ce moment, qui a enfin eu lieu pour l’entrée en lice du Paris Saint-Germain en Ligue des champions sur la pelouse de Bruges. Kylian Mbappé, Neymar et donc Léo Messi étaient bien titulaires au coup d’envoi, et rien ou presque ne s’est passé comme attendu, malgré une volonté évidente des trois bougres de combiner ensemble. Parce que malgré une ouverture du score rapide par le désormais inévitable Ander Herrera, Paris s’est fait rentrer dedans par la jeunesse belge, affichant des limites qu’on ne lui connaît que trop bien. Conséquence : Mauricio Pochettino et ses hommes rallient la capitale avec un seul point dans leurs valises. Pas la meilleure des opérations.
Désordre désorganisé
Finalement, le Paris Saint-Germain a fait du classique au stade Jan-Breydel. Un Leandro Paredes dans ses œuvres et tout proche de la correctionnelle (13e), un bloc ballotté dans tous les sens à chaque fois que l’intensité monte au niveau Ligue des champions, et un exploit individuel pour trouver la faille. Par Kylian Mbappé, pour changer. Le génie français fait danser la défense de Bruges pour mettre Herrera sur orbite pour le quatrième but de la saison du milieu basque (0-1, 16e). Tout proche de doubler la mise sur un délice de passe de Lionel Messi (23e), Kyky a ensuite regardé de loin son équipe reculer et même subir sur certaines actions, notamment côté droit où Achraf Hakimi a vu Sobol débouler dans son couloir pour offrir l’égalisation à Vanaken (1-1, 27e). Deuxième sursaut de la Pulga dans ces 45 premières minutes : une magnifique frappe qui échoue sur l’équerre (29e). Mais à force de défendre à sept, ce PSG joue – comme trop souvent – à se faire peur, que ce soit sur ce coup franc de Vanaken (33e), ou cette frappe signée De Ketelaere claquée par Navas (39e).
Marco, reviens !
Visiblement bien mécontent de son entrejeu, Pochettino envoie Draxler et Danilo au casse-pipe dès la reprise, sans grand effet : les absences de Verratti et d’un Gueye en grande forme cette saison pèsent lourd. Paris est incapable de créer quoi que ce soit. Et continue de se faire peur face à Noa Lang (48e) puis Hendry, tout proche de conclure une superbe action collective (49e). Et comme les emmerdes volent toujours en escadrilles, Mbappé doit quitter les copains, touché à la cheville gauche, suppléé par un Icardi totalement transparent. Les minutes s’égrènent, et le PSG dépasse les 30 minutes sans tenter une frappe. Série interrompue par Messi, décalé dans la surface par Neymar, mais Mignolet n’a pas l’intention de rester dans l’histoire comme le premier à avoir encaissé un but de l’Argentin avec le maillot parisien (70e). Lang tente un retourné venu d’ailleurs (74e), Nuno Mendes fait parler sa capacité d’accélération fulgurante dès son entrée, et Mauro Icardi s’emmêle les pinceaux dans la surface. Les hommes de la capitale ont beau tenter, rien ne fonctionne. En espérant ne pas le payer en décembre, au moment de faire les comptes.
Club Bruges (3-5-2) : Mignolet – Mata, Hendry, Nsoki – Sowah (Maouassa, 90e+2), Rits, Vanaken, Balanta, Sobol – De Ketelaere, Lang. Entraîneur : Philippe Clement.
PSG (4-3-3) : Navas – Hakimi, Marquinhos, Kimpembe, Diallo (Nuno Mendes, 75e) – Herrera, Paredes (Danilo, 46e), Wijnaldum (Draxler, 46e) – Messi, Mbappé (Icardi, 51e), Neymar. Entraîneur : Mauricio Pochettino.
Par Tom Binet