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Dans un entretien au site internet du club, le défenseur de 29 ans s’est confié sur ces longs mois loin des terrains, qui l’ont fait se sentir comme « un père horrible. Vous essayez de donner votre énergie à vos enfants, mais vous ne pouvez pas (…). Je n’étais pas là, je n’étais pas dans l’instant présent. J’étais sur mon téléphone ou à des kilomètres. » Durant cette période, Jones dit avoir été « au plus bas en tant qu’être humain. Quand je revenais de l’entraînement, j’étais en miettes. C’était le désordre complet dans ma tête. Je fondais souvent en larmes. Je disais à ma femme que je ne savais pas quoi faire. Je nous revois pleurer tous les deux. Je n’ai pas peur de dire tout ça. Les célébrités et footballeurs font toujours comme si tout allait bien, mais vous ne savez pas ce qui se passe une fois que les portes sont fermées. »
Alors que cette épreuve touche doucement à sa fin, l’international anglais (27 sélections) ayant disputé deux rencontres avec les U23 de son club, Jones a tenu à souligner l’intervention salvatrice de son ancien entraîneur Sir Alex Ferguson, qui l’a cette année invité à l’avant-première du documentaire qui lui est consacré, et lui a rappelé ce jour de 2013 où il avait éteint CR7 en Ligue des champions. « Il m’a serré la main et m’a dit : « Hey, tu étais vraiment énorme au marquage de Ronaldo à Madrid. » Cela m’a donné énormément de confiance. »
Autrement plus classe que son ex-équipier Rio Ferdinand, qui l’avait qualifié de « perte de temps » pour Manchester United…
SB
