Dans moins de trois semaines, l’Afrique vibrera au rythme de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun). Une grande messe continentale que ne prendra pas part le Bénin, écarté par la Sierra Léone en phase qualificative. Une élimination que continue de regretter l’Écureuil Sessi d’Almeida.
Sessi d’Almeida dans le dur. L’international béninois et son club de Valenciennes traversent des moments difficiles avec une inquiétante 17è place en Ligue 2 , à seulement un point devant le premier relégable, Bastia. Et les choses sont encore plus compliquées pour le milieu défensif. Le joueur de 26 ans ne dispute plus que des bouts de matchs sous les couleurs du club valenciennes. Cette saison, l’Écureuil n’a joué que huit matchs. Sa dernière apparition en Ligue 2 remonte au 20 novembre 2021.
Une situation qui commence à agacer le Béninois qui semble de plus en plus moins compétitif, à force de devoir suivre les rencontres depuis les tribune ou sur le banc. Or, les choses pourraient en être autrement pour le joueur si son équipe nationale était qualifiée pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations. En effet, le Bénin ne participera pas à cette grande messe du foot sur le continent, éliminé par la Sierra Léone en phase qualificative. Titulaire indiscutable chez les Écureuils, le natif de Bordeaux aurait pu en effet grappiller des temps de jeu, et peut être également convaincre son entraîneur de Valenciennes qu’il a des choses à apporter à cette équipe française.
Malheureusement, Sessi d’Almeida n’aura pas cette occasion, la faute à un but du Leone star, Kei Kamara, qui ruina les espoirs de tout un peuple. « On s’accroche. Il reste encore un match, on va voir ce que ça donne. Au moins s’il y avait la CAN, on pourrait se changer les idées et tout », a confié l’international béninois au micro de bjfoot, visiblement inquiet pour sa situation. A noter que l’autre international béninois de Valenciennes, Saturnin Allagbé, ne vit pas non plus des jours heureux chez les pensionnaires de Ligue 2. Le patron des cages des Écureuils est depuis des mois condamné à négocier de maigres temps de jeu.
