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Les propos de Djamel Belmadi continuent de faire jaser ! Présent ce jeudi en conférence de presse, le sélectionneur de l’Algérie a justifié l’absence d’Andy Delort de sa dernière liste en raison d’un pacte conclu entre l’attaquant et son nouveau club de Nice qui l’a conduit à demander à ne plus être sélectionné. Également ciblé par les propos du technicien, qui a déploré la pression qu’il imposerait aux joueurs africains du Gym, le directeur sportif niçois Julien Fournier a livré sa version des faits dans les colonnes de L’Equipe.
«Quant au document signé dont parle Djamel, c’est illégal de signer un tel document, et donc sans valeur. Jamais ça ne nous a effleuré l’esprit, ça serait contraire à tout ce que je dis», a assuré le dirigeant tout en affirmant que c’est Delort qui s’est mis en retrait de la sélection de lui-même.
«Je savais que Djamel avait eu une discussion houleuse avec Andy, je voulais lui donner la position du club. Si on nous pose la question, évidemment que nous, le club, préférons qu’il reste à Nice plutôt que d’aller à la CAN. Comme la plupart des autres clubs. Mais on a toujours montré le plus grand respect pour l’Afrique et ses sélections, et Djamel parle certainement sous le coup de la colère. Pour la CAN, il y a la problématique du calendrier, mais chaque joueur est libre ou pas d’y aller ou de ne pas y aller. Ça regarde le joueur», a assuré l’Azuréen. «C’est mal connaître Andy de penser qu’on peut lui mettre la pression. Ce n’est pas parce que Belmadi dit quelque chose que ça devient la vérité, car Andy est allé au dernier rassemblement. Je comprends aussi sa position. Arrivé à l’âge qu’il a, avec la concurrence, je comprends qu’il veuille s’inscrire dans cette compétition au club. Je ne vais pas juger. Égoïstement, ça nous arrange, mais on n’est ni de près ni de loin mêlé à ça.» Des propos qui confirment que c’est un gouffre qui sépare les deux parties…