L'OM fait sa loi à Monaco grâce à Bamba Dieng
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AS Monaco 0-2 Olympique de Marseille
Buts : Dieng (37e, 60e) pour l’OM
Il est des soirs qui marquent un destin et dont on se souvient pendant de longues années. Ce duel au sommet de la Ligue 1 entre Monaco et l’OM sera à n’en pas douter de ceux-là pour un tout jeune attaquant sénégalais, encore inconnu du grand public jusqu’à son apparition sur la pelouse de Louis-II, ce samedi soir. Son nom ? Ahmadou Cheikh Bamba Dieng, formé au Sénégal et pépite olympienne qui avait commencé à se faire un nom en marquant contre Auxerre en Coupe de France la saison passée. Titulaire pour pallier les absences combinées de Milik et Payet, le feu follet a fait voler en éclats la défense monégasque pour concrétiser l’intensité et l’allant de l’équipe de Jorge Sampaoli. Ils s’en doutaient déjà, mais les Marseillais ont découvert qu’ils tenaient un attaquant bourré de talent.
La fusée Bamba Dieng
Une entame de match d’une grande intensité et deux équipes venues pour se projeter vers l’avant pour faire souffrir des défenses à trois têtes régulièrement prises à revers. Comme un signe de la suite des événements, la première cartouche est pour le tout jeune Bamba Dieng, qui rate le cadre de peu (11e). Dans la minute suivante, Marseille offre un cadeau à Ben Yedder, pas assez prompt pour le déballer (12e), avant que Gelson Martins, lancé comme une bombe, ne frappe à côté à la tombée d’une galette de Tchouaméni (19e). Le festival Dieng peut alors commencer. Déjà refroidi une première fois par le poteau (12e), le jeune attaquant sénégalais envoie sa frappe au-dessus (27e), avant d’être une nouvelle fois mis en échec par les montants de Louis-II, malgré un bel enchaînement (28e). Mais qu’à cela ne tienne : la cinquième occasion sera la bonne pour son premier but en Ligue 1, après avoir chipé le cuir au nez et à la barbe de Matsima pour partir exécuter Nübel (0-1, 37e). Marseille monte clairement le son, à l’instar de ses supporters dans les gradins, et Valentin Rongier se lance dans un slalom à faire pâlir Alexis Pinturault pour finir pas buter sur Nübel (41e).
Quatre à quatre
La question se pose dès lors à l’entame de la seconde période : Monaco est-il capable d’une réaction d’orgueil pour éviter d’être déjà distancé au classement après un début de saison raté ? Kevin Volland a bien envie de répondre oui, mais sa tête passe au-dessus (48e). Dans l’ensemble, les joueurs de la Principauté ont trop de mal à se projeter vers l’avant. Les Olympiens gagnent les duels et tiennent bien mieux le ballon, au sein du désordre organisé si cher à Jorge Sampaoli. Jusqu’à l’action du K.O. Parti sur la gauche de la surface, Dieng s’emmêle d’abord les pinceaux, mais voit Harit hériter du ballon avant de le servir en pleine surface. D’un geste d’attaquant, il s’enroule alors autour de Disasi pour terminer de près (0-2, 60e). Un bien bel acte de naissance pour le gamin de Pikine. Badiashile se serait bien vu relancer le suspense (72e), mais cette ASM reste incapable de cadrer une frappe dans cette rencontre. Le dernier quart d’heure est moins rythmé entre deux formations qui se lanceront à la conquête de l’Europe à partir de jeudi. En attendant, l’OM continue son parcours de haut vol avec dix points en quatre sorties. De quoi parvenir sereinement à tourner la page après quinze jours marqués par les conséquences de la rencontre pas terminée à Nice, à quelques kilomètres de l’endroit où Dieng a décidé de se révéler aux yeux du grand public. Vivement la suite.
AS Monaco (3-4-3) : Nübel – Matsima (Aguilar, 46e), Disasi, Badiashile – G. Martins (Jean Lucas, 60e), Fofana, Tchouaméni, C. Henrique – Volland (Boadu, 60e), Diop (Diatta, 74e), Ben Yedder (Isidor, 74e). Entraîneur : Niko Kovač.
Olympique de Marseille (3-4-2-1) : Lopez – Saliba, Balerdi, Luan Peres – Lirola (Gueye, 79e), Rongier, Kamara, Guendouzi – Harit (Gerson, 72e), Ünder (De la Fuente, 79e) – Dieng (Luis Enrique, 67e). Entraîneur : Jorge Sampaoli.
Par Tom Binet