La Chronique de Yves de Fréau : Les premiers, ne seront pas les derniers, en Afrique pour Qatar 2022
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Quarante sélections, réparties en dix groupes de quatre, sont en course pour décrocher l’une des cinq places réservées à l’Afrique en phase finale de la Coupe du monde 2022. Les premiers de chaque poule disputeront le troisième tour, en matchs aller-retour, sous une forme finale de qualifications pour Qatar 2022. Les règles, à ce niveau, sont simples : faire le maximum de points, plus conséquents que les autres prétendants du groupe, et assurer le surplus de compétition, qu’on pourrait appeler de véritables play-offs. D’ici là, le chemin sera long et difficile, mais pour peu que deux journées déjà se retrouvent derrière, les protagonistes, certaines équipes nationales, semblent tracer leur chemin. Celui qui mène à Qatar.
Des pays, comme le Sénégal, la Tunisie, la Libye et le Nigéria, qui ont fait le plein de points, dans leur différent groupe : 6, après deux matches. Et c’est le cas notamment du Sénégal, de la Tunisie, de la Libye et du Nigéria. Et des lendemains qui chantent, pour certains de ces pays, vieux habitués du mondial. Cependant, plusieurs poids lourds du continent, resteront sur le carreau puisque ces deux premières journées, disputées entre le 1er et le 7 septembre de l’an 2021, font balbutier d’autres pays, comme l’Egypte, le Ghana et le Cameroun. Ce dernier, en compagnie de la Côte d’Ivoire, sont logés au sein du groupe K. Le choc, entre les Eléphants et les Lions Indomptables, programmé au stade Alassane Ouattara, construit pour accueillir la CAN 2023, et disputé lors de la 2e journée de ces qualifications pour la Coupe du monde prochain, a souri à la Côte d’Ivoire, 2-1. Mais, contrairement, à ces petits soucis que peuvent avoir les Camerounais, 5 pays, Djibouti, la Mauritanie, le Soudan, l’Angola et le Togo, restent des Nations, qui n’ont même pas le moindre point accroché.
Dans la mesure où, pour le Togo, c’était tellement attendu ! Deux CAN, ratées successivement, par le même sélectionneur, et une équipe nationale, détruite tout simplement. Le successeur de Claude Le Roy, avait raison et le samedi 14 août dernier, Paulo Duarte, arrivé au Togo, une semaine plus tôt, était face à la presse. Le technicien portugais, n’avait que deux termes sur ses lèvres : patience et reconstruction. Les conférences de presse, une si belle habitude de tous les sélectionneurs du monde, avaient été proscrites par un certain Claude Le Roy, durant toute la période, qu’il a tenu les rênes de la sélection togolaise. A dessein. Résultats : le technicien français, a passé plus de 5 années, d’abord, à flouer, les dirigeants politiques et sportifs du Togo, et ensuite, à massacrer leur équipe nationale, les Eperviers. Pour des mondialistes de 2006, ces Togolais, cohabitent la même paresse, le même retard que les Angolais…